Italie - 2 millénaires d'Histoire en 300km
Juste à la sortie des pouilles, en se dirigeant vers la côte Ouest, nous avons changé de décor en visitant Matéra. Les Sassi troglodytes situées sur les hautes plaines témoignent de la grande misère paysanne d'un époque.
Finalement arrivés près de la côte, nous avons décidés de la longer au fil des falaises par la route de la côte Amalfitaine. Connue dans le monde entier pour son relief très accidenté, la beauté et la grande diversité de ses paysages, ses villages pittoresques. Elle tire son nom de la ville d'Amalfi, cœur géographique et historique de la Côte.
La route qui suit la côte est l'une des plus étroite et sinueuse que nous ayons pu parcourir, de bonne qualité, il est est rarement possible de se croiser normalement, surtout avec notre Mucomobile, et d'autant plus avec un Bus en face. Il faut aussi avouer que la conduite italienne est pour le moins sportive, et que les conducteurs sont bien plus enclins à doubler malgré une visibilité nulle plutôt que de chercher à se serrer de leur côté. Malgré quelques frayeurs au volant, une brume persistante, l'impossibilité de se garer dans les villages pittoresques bordant la côte, et une marche arrière improvisée des 300m dans une pente en sens unique sur l'unique route qui même au cœur d'une ville car le panneau de limitation de hauteur était mal placé.... nous avons tout de même profité des belle vues qu'offrent cette côté, et des ballades dans les villages qui autorisent un camping car à se garer.
Notre périple nous a ensuite ramené presque 2000 ans en arrière, à la découverte d'un incroyable site archéologique, au pied du Vésuve : Pompéi. Il nous est très difficile de résumer les 5h de visites du site en quelques lignes, mais nous allons essayer de retransmettre l'esprit.Habitée depuis la préhistoire la ville de Pompéi a suscité la convoitise de nombreux peuples, s'est fortifiée et s'est considérablement développée, tant sur le milieu commercial qu'artistique. En 79, le Vésuve se réveille et ensevelit la ville sous les cendres, conservant la ville pendant près de 16 siècles. Aujourd'hui ressorties de terre, les auberges, palais, boutiques témoignent de la vie quotidienne de la ville, où l'art avec ses mosaïques, sculptures et autres objets précieux ou usuels tenaient une place essentielle.
Plus petite que Pompéi, mais non moins intéressante, la ville d'Herculanum fut également victime de l'éruption du Vésuve. Elle ne fut pas recouverte de cendre, mais de boue. Aussi, les infrastructures y sont mieux conservées, notamment grâces aux poutres en bois carbonisées encore présentes.
Malgré des visites toutes plus étonnante les unes que les autres, nous n'avions pas réussi à prendre contact avec des associations Muco en Italie, ni dans les pays suivants. Le temps maussade et les 6 mois de ballade précédents ont affaibli la motivation de Julien. Les malaises gastriques de Caroline ont continué, et se sont empirés. La batterie de la Mucomobile commençait à montrer de gros signes de faiblesse, même lorsque nous étions branchés sur le secteur, et l'eau continuait à s'infiltrer lorsqu'il pleuvait. Bref, cette cumulation nous à quelque peu déroutés, et nous commencions à nous demander si nous n'allions pas terminer notre voyage par l'Italie, sans redescendre ensuite vers l'Espagne...
Merci pour une belle photo d'architecture ..
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